Pratique à la mode, non sans risques
Le Chemsex est « l’utilisation de drogues en contexte sexuel ». Cette pratique est apparue dans les années 2000, mais ces dernières années, son développement a été favorisé par les applications de rencontres .
Cet usage peut être récréatif, mais parfois devenir problématique et entraîner des conséquences médicales, psychologiques et sociales. Les drogues prises lors du chemsex sont le plus souvent la cocaïne, le GHB/GBL, la kétamine, des méthamphétamines (crystal meth) ou des cathinones. En effet, au delà du risque d’overdose et d’addiction à ces substances, quand la consommation n’est plus maîtrisée, il devient parfois impossible d’avoir une vie sexuelle sans produit psychoactif.
Le chemsex conduit à des problèmes d’érection qui sont compensés par l’usage de sildénafil ou de tadalafil, augmentant considérablement les risques cardiovasculaires lorsque leur prise est mélangée à d’autres drogues. À ce stade, le repérage et la prise en soins sont nécessaires afin d’améliorer la qualité de vie de la personne et limiter les risques encourus.
Échanger pour mieux prévenir
Le 14 février prochain, à 18h30, Hélène Donnadieu, addictologue au CHU de Montpellier et Dr Vincent Attalin, médecin nutritionniste et sommeil au CHU Montpellier, Clinique Beausoleil seront présents au Gazette Café, au 6 rue Levat, pour échanger sur les risques, et les conséquences de cette pratique.
