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Cité et Laïcité

GERARD FELDMAN, SECRETAIRE CCJ SIMONE VEIL – LA GENESE, L’HISTOIRE D’ABRAHAM

today12 avril 2023

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    GERARD FELDMAN, SECRETAIRE CCJ SIMONE VEIL - LA GENESE, L'HISTOIRE D'ABRAHAM Radio Aviva


 

Cette émission sur Radio Aviva, avec le rabbin Daniel Knafo et Gérard Feldman, explore la figure d’Abraham et son rôle dans la tradition « abrahamique ».

Le concept de monothéisme est remis en question. Gérard Feldman souligne que le terme, d’apparition récente, pourrait ne pas refléter fidèlement la conception juive. Il évoque le travail d’André Chouraqui qui considère le terme monothéisme comme étant “concomitant avec le terme colonialisme”. Le monothéisme “c’est la volonté d’écraser les autres cultures”, déclare Gérard, et cette idée est contraire à l’idée juive de respecter les autres cultures. La Torah ne nie pas l’existence d’autres divinités, les considérant comme des manifestations partielles du divin. L’emploi du terme « monothéisme » pour le judaïsme est donc délicat, d’autant plus qu’il n’existe pas d’équivalent en hébreu.

Quelques passages de la biographie d’Abraham sont analysés. L’émission aborde le récit biblique de Noé et la mort du père d’Abraham. Daniel Knafo suggère que la chronologie biblique de cette mort pourrait être symbolique, représentant la rupture d’Abraham avec son milieu d’origine. Les différents noms d’Abraham (Abram puis Abraham puis Abraham Abraham) sont interprétés comme marquant les étapes de son parcours et de sa relation avec Dieu.

Des éléments symboliques sont décryptés. Daniel Knafo explique qu’Abraham n’a pas été affecté par la séparation des langues lors de la Tour de Babel. Il mentionne également une pierre précieuse portée par Abraham, symbole de guérison, placée au niveau du cou, point de jonction entre le monde spirituel et le monde matériel. Le nom d’Abraham, dont la valeur numérique (248) correspond au nombre d’os du corps humain selon le Talmud, est également évoqué par Gérard Feldman.

Un paradoxe est soulevé. Daniel Knafo cite une phrase attribuée à Abraham : « Je suis poussière et cendre ». Il y voit un paradoxe, la poussière évoquant un futur et la cendre un passé sans avenir.

Cette émission vous est proposée en partenariat avec la Métropole de Montpellier.

 


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